La parole à Gaëtan Macaluso

La parole à … Gaëtan Macaluso, diplômé 2020 du master en Banking and Asset Management  

Trouver un travail dans lequel être heureux, tel était son objectif en sortant avec son diplôme en poche… Voyons concrètement comment il s’y est pris et comment il a mobilisé les outils d’accompagnement proposés par HEC Liège tout au long de son parcours d’études puis de jeune alumni pour y arriver.


Quand tu es arrivé à HEC Liège, avais-tu déjà une idée de ce que tu voulais faire et si oui, comment a-t-elle évolué ?

Je suis sorti de l’Athénée d’Herstal où j’avais choisi l’option sciences économiques car j’aimais la gestion et plus particulièrement tout ce qui tournait autour de la gestion financière. C’est donc naturellement que je me suis tourné vers HEC Liège pour réaliser mes études et qu’en fin de bachelier, j’ai rejoint le master en Banking & Asset Management. Je n’avais pas d’idées précises de ce que je voulais faire mais je savais que cela aurait trait à la gestion d’actifs, aux marchés financiers, bref au secteur bancaire au sens large. C’est mon stage chez Pure Capital au Luxembourg qui m’a aidé à affiner mon projet professionnel. 

 

Durant le Master, tu as participé au portfolio « Se préparer à l’embauche ». Pourquoi l’avoir choisi et que t’a-t-il apporté ?

Je l’ai choisi sur les conseils d’un ami, Giovanni Maggio, qui avait suivi cet atelier avant moi. Je voulais bénéficier de votre expertise et de celle de vos invités et je n’ai pas été déçu : décortiquer l’ensemble du parcours de préparation, depuis la première réflexion jusqu’à l’embauche, et mettre en pratique toutes les étapes m’ont apporté confiance en moi et dans les démarches que j’entreprenais. Après chaque entretien d’embauche que j’ai pu avoir, on m’a dit que mon CV était impeccable, très clair et me représentait bien. Deux choses m’ont aussi beaucoup aidé : avoir travaillé au préalable les principales questions posées à l’entretien, d’une part ; avoir finalement compris l’importance, dans la définition de mon projet professionnel, de mettre en lien l’offre, mes compétences et ma motivation, d’autre part.

 

HEC Liège organise chaque année des événements « Carrières » : les Career Day & Night, les journées de préparation à l’embauche (JPE). A quoi as-tu participé et qu’en as-tu retiré ?

J’ai découvert ces activités lorsque j’étais toujours en bachelier. Voir dans les couloirs de l’Ecole l’effervescence régulière du montage de stands aux couleurs d’entreprises prestigieuses, a attiré mon attention. J’ai vu aussi les campagnes de communication sur les réseaux sociaux et le Career Center ; on ne pouvait pas les rater ! Et comme j’aime bien de m’entraîner avant d’aller sur le terrain, j’ai profité pleinement de ces belles opportunités.

A la JPE, j’étais plutôt stressé à l’idée d’être face à un recruteur, je ne savais pas trop quoi dire durant la simulation d’entretien mais la recruteuse m’a bien aidé ; j’ai vite compris qu’elle n’était pas là pour me juger mais pour me préparer et qu’elle était sincère dans son feedback. C’est génial d’avoir un professionnel qui vient rien que pour vous, pour vous aider à vous améliorer et corriger vos erreurs ! J’ai même participé à nouveau à la JPE l’année suivante alors que j’étais déjà en stage… Finalement, c’est très proche de la réalité que j’ai vécue ensuite dans de vrais entretiens. Pour moi, tous les étudiants devraient participer à cette expérience.

J’ai également adoré les Career Day et Night ! Le fascicule était super pratique : je repérais toutes les entreprises et les organisations qui m’intéressaient puis j’allais poser mes questions : en quoi consistait leur travail, les possibilités d’évolution, comment ils recrutaient. Les gens sont contents qu’on leur pose des questions, ils sont venus pour ça … D’ailleurs, j’ai trouvé mon stage pendant la Career Night

 

Mon conseil aux étudiants : y aller avec plein de curiosité et oser aller poser ses questions, sans crainte !

Quel usage as-tu fait et fais-tu encore de la plateforme emploi « Career Center » ?

La plateforme propose de nombreuses offres de stage et d’emploi vraiment ciblées pour nous si on paramètre bien notre profil, donc c’est très pratique. J’ai utilisé régulièrement la rubrique « conseils » qui reprend des tas d’articles sur comment se préparer à l’entretien, rédiger une lettre… Je suis également allé écouter quelques témoignages de professionnels dans des métiers qui m’intéressaient pour mieux me rendre compte de leur travail. Pour l’instant, même si j’ai déjà un travail, je reste curieux et je veux me tenir au courant de ce qui se passe sur le marché de l’emploi. Je regarde aussi les événements qui sont organisés ; bref, je me connecte de temps en temps car la plateforme est super intuitive et donc c’est très facile d’accéder directement à l’information utile.

Penses-tu à d’autres services ou activités auxquels tu as eu accès durant tes études à HEC et qui t’ont aidé à te positionner sur le marché de l’emploi ?

Oui, le réseau alumni, notamment via LinkedIn pour un échanges entre diplômés, de bonnes pratiques et d’information, par exemple comment est la vie professionnelle au Luxembourg ou à Bruxelles….

Durant les études, il y a aussi les conférences organisées dans le cadre de certains cours avec des experts qui présentent leur métier. Personnellement, je me souviens du cours où Mr Hübner avait invité un directeur de Belfius, du cours de Mme Lambert qui accueillait des représentants du milieu des fonds au Luxembourg. Ces contacts ont eu un impact sur mes choix professionnels.

 

Quand as-tu débuté tes démarches et comment s’est déroulée ta recherche d’emploi ?

J’ai commencé à chercher assez tard car j’étais focalisé sur la réussite de mon travail de fin d’études. J’avais bien en tête les entreprises que j’avais repérées lors des Career events et listé les grandes banques belges. J’ai entamé ma recherche active dès la mi-septembre. Je suis passé par le Career Center, Linkedin et des cabinets de recrutement en finance. Durant mes recherches, je me suis rendu compte que, malgré tout, je ne m’étais pas assez préparé.

 

Comment as-tu rebondi et dans quoi travailles-tu maintenant ?

J’ai repris mes cours et mes notes d’atelier et j’ai fait de l’introspection : quelles sont mes forces ? mes motivations… ? J’avais déjà passé plusieurs entretiens car je prenais tout ce qui venait pour découvrir différents jobs, différentes entreprises, mais aussi pour m’entraîner et une question en particulier me perturbait : « pourquoi toi et pas un autre » ? Je sais qu’on avait travaillé cette question en atelier mais j’avais besoin d’aide pour l’approfondir. J’ai donc repris contact avec l’Ecole et, ensemble, on a fait un coaching à distance pour bien me pencher sur mes valeurs et motivations. J’ai repris confiance en moi. J’étais déjà dans une étape avancée de processus d’embauche avec une belle entreprise prête à m’engager, mais le fait d’avoir réfléchi à tout ça m’a fait comprendre que ce n’était pas ce que je voulais vraiment faire, que je n’allais pas y être heureux et j’ai refusé l’offre. J’ai ensuite finalisé un autre processus d’embauche avec une offre pour un job qui m’intéressait réellement à court, moyen et long terme. Ce coaching m’a donc permis de comprendre ce qui me motivait réellement. Depuis le mois de décembre, je travaille à la Deutsche Bank comme Advice Officer et je suis content de mes choix.

 

Quels conseils as-tu envie de donner à un étudiant qui termine son master ?

J’ai des tas de choses en tête : rester flexible car le job parfait n’existe pas, en particulier en cette période compliquée ; se démarquer avec un bon CV ; s’entraîner pour les entretiens, histoire d’y arriver moins stressé ; demander un feedback aux recruteurs si on a une réponse négative ; poser des questions autour de soi. Bref, utiliser toute la panoplie d’opportunités que nous propose le service Carrières de HEC, rester en connexion avec soi et avec le monde extérieur, ne pas s’isoler même en cas d’échec et surtout, surtout croire en soi !

 


Propos recueillis par Sabine HAUSER, Career Development Manager
Article paru dans le Spirit of Management n°41 – à lire ici